Wednesday, May 13, 2009

DANGER DIABOLIK (1968)




Ce n’est pas d’hier que des cinéastes se tournent vers les bandes dessinées et les Comic Books comme source d’inspiration. Des années avant WATCHMEN, SPIDERMAN, HULK, IRON MAN et autres super-héros, le légendaire cinéaste italien Mario Bava adaptait à l’écran les aventures du criminel et anti-héros masqué DIABOLIK, personnage de bandes dessinées italiennes (les fumetti) créé par les sœurs Angela et Luciana Giussani et encore très populaire aujourd’hui en Italie.

Synopsis : Grand luxe, argent volé, jaguars et repaire souterrain ultra-chic, Diabolik (John Philip Law) et sa superbe partenaire Eva (Marisa Mell, dans un rôle prévu pour Catherine Deneuve) ne se privent de rien. Pour son anniversaire, elle lui demande de voler un collier célèbre fait de onze émeraudes et ce, au vu et au su de l’inspecteur Ginko (Michel Piccoli), qui est aux trousses de Diabolik depuis des années. Un défi que saura relever Diabolik, non sans de lourdes conséquences ...

Points forts : Mario Bava s’est surtout fait connaître dans le cinéma d’horreur (les fameux giallo italiens) et plusieurs de ses films ont atteint le statut de films cultes (en tête de liste se trouvent des classiques de l’horreur comme BLACK SUNDAY/THE MASK OF THE DEMON (1960) et LES TROIS VISAGES DE LA PEUR/BLACK SABBATH (1963)). DIABOLIK était donc pour lui un changement de ton inhabituel, mais on y retrouve toutefois les éléments typiques du style visuel de Bava : l’utilisation fort habile de caches (Matte paintings) donnant l’illusion de décors gigantesques (voir les scènes hallucinantes du repaire sous-terrain de Diabolik, ci-dessous), les éclairages faits de couleurs primaires (dominantes de vert et de rouge), les cadrages extrêmes rappelant ceux des bandes dessinées, etc. Le film bénéficie aussi d’une excellente trame sonore d’Ennio Morricone qui, pour une rare fois dans sa carrière, délaisse le style Western pour des airs à gogo typiques de l’époque mais qui, bizarrement, n’ont pas trop mal vieilli et s’écoutent encore très bien aujourd’hui (voir extraits ci-dessous). La trame sonore du film se retrouvait en 3ième position de la liste des ‘ Top Movie Soundtracks of all time ’ dressée par le magazine GQ dans son numéro de mars 2002. Le look du film a inspiré un vidéo clip des Beastie Boys (Body Moving) et le film CQ de Roman Coppola (2001). BONUS : Le DVD du film offre un commentaire amusant et tres interessant du sympathique John Philip Law.
Deep, deep down ... "


Bande annonce de DIABOLIK :




Premières minutes de DIABOLIK (et chanson thème DEEP, DEEP DOWN chantée par Christy (Maria Christina Brancucci) :



Guitare électrique frénétique jouée par Alessandro Alessandroni :






1 comment:

  1. If you would like to know more about the life and work of Marisa Mell, please visit,

    www.marisa-mell.blogspot.com

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